Onco-coaching

Le cancer atteint le corps mais aussi l’esprit

  1. L’annonce de la maladie : un choc
  2. «À l’annonce du mot "cancer" se brisent les ailes du désir, et l’esprit se noie dans un abîme sans fond, tandis que le corps est précipité dans l’horreur de la chute : tomber cancéreux, c’est "tomber-mourir" dans un univers déchaîné [...] C’est éclater en mille morceaux cancérisés, métastasés dans un océan d’indifférence alors que le monde réel continue imperturbablement de tourner.»

    Danièle Deschamps

    Être atteint d’un cancer, c’est comme voir sa vie chamboulée.
    Un changement de vie subi qui nous projette dans un monde que nous ne connaissions pas jusque-là, celui de la maladie et de la médecine.

    « Le diagnostic de cancer est vécu comme une sentence pour le patient qui renvoie à une injustice terrible, un jugement froid et violent posé par quelqu’un d’étranger »

    Être malade du cancer, c’est comme voir réduite sa capacité à s’ajuster aux changements de son état et aux changements de son milieu. On voit comme diminuée sa capacité à répondre aux exigences de son monde, à y agir de manière adaptée et inventive. Ainsi, notre vie est chamboulée sur le plan physiologique, et sur les plans existentiel, psychologique et social.

    Le vécu de cette annonce peut donc représenter un réel traumatisme.

  3. L’annonce aux proches
  4. L’annonce aux proches est un nouveau moment de l’annonce, comme une réplique de séisme transmettant et propageant les dégâts autour. La maladie se fait contaminante, contagieuse par la parole.

    Devoir l’annoncer aux proches participe aussi à l’inscription et à la réalisation de cette annonce.

    En ce qui concerne les relations intrafamiliales, dans la plupart des cas, l’annonce du diagnostic d’une affection cancéreuse resserre les liens entre les membres de la famille et renforce sa cohésion.

  5. Vivre avec le cancer
  6. Le cancer est une expérience de perte, la perte de soi-même. Le véritable combat n’est pas à mener contre le cancer (finalement ce sont les médicaments, les chimiothérapies qui nous débarrassent de la bête), c’est celui de son identité, pendant et après le cancer.

  7. L’après-cancer
  8. Dans l’après-cancer, ni bien-portant, ni malade, on peut souffrir d’un flou identitaire.

    Flou qui illustre fort bien ses difficultés à retrouver une place dans un monde dont nous étions partiellement sorti et qui a évolué sans nous, monde dans lequel nous tentons de retrouver une place tout en gardant en tête une « épée de Damoclès », la peur de la rechute jusqu’à ce que le certificat de guérison soit donné.

    A chaque étape de la maladie, des questionnements, des émotions, des doutes se mêlent dans nos ressentis et pensées.

    Ayant été confrontée moi-même à chacune de ces étapes, je peux dire aujourd’hui que je parle le même langage que vous. C’est la raison pour laquelle je propose des séances de coaching pour chaque personne qui souhaite ne pas se laisser dépasser par ce changement de vie subi.

    Je vous propose un accompagnement personnalisé accompagné d'outils de la PNL (programmation neuro-linguistique) et de l’analyse transactionnelle, ponctué de séances avec différentes formes de coaching (tels que le coaching de l’estime de soi, le coaching des émotions, le coaching du changement, le coaching identitaire…)